Un lien inextricable entoure les questions environnementales, économiques et sociales. C’est a raison pour laquelle elles doivent être abordées de manière holistique. Le modèle de développement actuel de l’humanité doit évoluer afin d’assurer dans la durée les besoins non seulement des générations présentes mais aussi de celles à venir.
C’est là que se situe la vision de la Fondation Green Africa : préserver et partager les ressources naturelles, culturelles, technologiques et historiques à travers une redéfinition du progrès. Le progrès visé doit assurer la prospérité, privilégier le dignité et l’épanouissement de toutes les couches sociales, et protéger l’environnement. L’urgence est déjà pressante, il faut une transition écologique du développement.
La Fondation Green Africa veut contribuer significativement à cette transition écologique afin d’avancer vers de nouveaux modèles socio-économiques. Ces modèles doivent mettre l’accent sur la préservation des biens communs de la planète (climat, biodiversité, services écosystémiques, eau douce, etc.) et le partage équitable des ressources naturelles afin de satisfaire les besoins fondamentaux de tous. Ensemble main dans la main
Ces organisations doivent être établies sur un nouveau cadre démocratique et économique qui intègre des questions à long terme et qui soit dédié aux êtres humains et à la biodiversité. Il est nécessaire de s’efforcer d’avoir des sociétés plus humaines et plus durables. »
La Fondation a pour objet de :
- Sensibiliser les populations, notamment les jeunes, les femmes et les groupes spécifiques, sur la nécessité d’une gestion éco responsable des ressources environnementales en vue de promouvoir un développement durable axe sur une économie verte ;
- Créer un centre de formation polyvalent dédié aux métiers de la gestion des déchets de tout type, disposant d’une unité de stockage, de tri et de valorisation des objets, à des fins d’emplois utilitaires au profit des populations cibles ;
- Proposer des méthodes et pratiques innovantes en matière d’équipements écologiques au profit des infrastructures socioéducatives et de loisirs, équipes d’un mix énergétique moins polluante ou de source d’énergie verte ;
- Promouvoir l’autonomisation financière des groupes spécifiques (personnes vivant avec un handicap, enfants en situation de rue, femmes rurales) à travers la mise en place des plateformes de groupements professionnels pour la gestion de projets communautaires pourvoyeurs d’emplois verts ;
- Entreprendre des actions auprès des gouvernants et les instances de décisions internationales, pour (’application des programmes visant I ’adoption de nouveaux modes de consommation dans lesquels le mix énergétique, occupe une place prépondérante;
- Développer et consolider des partenariats avec toutes les structures sœurs partageant des centres d’intérêts communs avec la Fondation ;
- Soutenir et accompagner toutes les initiatives nationales et internationales en rapport avec son objet ou ses objectifs.
- Soutenir et accompagner toutes les initiatives nationales et internationales en rapport avec son objet ou ses objectifs.
- Effectuer et s’adonner à toute autre activité utile à la réalisation des objectifs de la Fondation.
CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Aujourd’hui, le constat général que l’on fait de la situation des ressources naturelles de la planète est alarmant : l’industrialisation galopante, la pollution et l’exploitation anarchique des ressources ont un impact dévastateur et quasi-irréversible sur l’environnement et la survie de l’homme.
Selon le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour l’Environnement intitulé FAO et PNUE. 2020. La situation des forêts du monde 2020. Forêts, biodiversité et activité humaine. Rome., « tous les êtres humains sont tributaires des forêts et de leur biodiversité, cependant, certains plus que d’autres ».
Par conséquent, selon ledit rapport, « nourrir l’humanité, conserver et utiliser les écosystèmes de manière durable », deviennent des objectifs complémentaires et étroitement interdépendants.
Dès lors, l’éducation à l’environnement semble être une nécessité, non seulement pour la survie de la planète et la durabilité des ressources naturelles, mais aussi pour l’éducation et l’épanouissement des jeunes.
Dans le rapport de suivi et d’évaluation sur la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (2005-2014), l’UNESCO soutient en ces termes : « Les parties prenantes du développement durable recourent de plus en plus à l’éducation, à la sensibilisation du public et à la formation pour promouvoir le développement durable. On observe que les pays sont de plus en plus nombreux à intégrer les stratégies, les outils et les cibles de l’éducation à leurs stratégies nationales de développement durable ».
Ce rapport dénote ainsi avec force, la nécessité de la convergence de deux programmes : Développement durable et éducation.
Le gouvernement du Burkina Faso, dans sa prospective du développement durable, accorde une place de choix à la question de la rationalisation de la gestion des ressources naturelles. Il crée à cet effet, un ministère tout dédié en charge de l’Environnement de l’Economie Verte et du Changement Climatique (MEEVCC), cadre institutionnel mandaté pour la mise en œuvre opérationnelle de l’objectif stratégique n°3, du plan national de développement économique et social (PNDES) : « inverser la tendance de la dégradation de l’environnement et assurer durablement la gestion des ressources naturelles et environnementales »
Pour l’atteinte dudit objectif stratégique, le (MEEVCC) se dote d’ambitieux programmes structurants :
- La stratégie nationale de création des écovillages ayant pour vision proposée : « A l’horizon 2027, les écovillages burkinabé constituent un modèle de développement local durable et de démocratie à la base ».
- Les directives-cadres pour la mise en œuvre de la politique nationale des villes vertes au Burkina Faso
Dans la même perspective, en partenariat avec le ministère en charge de l’éducation nationale, le ministère en charge de l’environnement poursuit ses efforts et expérimente la voie de la création des Clubs Ecologiques dans les collèges et lycées d’enseignement général.
Cette option semble vraisemblablement en termes d’efficacité, être l’un des canaux efficaces de promotion d’une politique structurelle d’éducation à l’environnement chez les plus jeunes.
Le projet « ECO-ECOLES » s’inscrit dans une logique de consolider les acquis engrangés et de poursuivre l’action en créant de nouveaux Clubs Ecologiques, avec l’engagement et le soutien des Partenaires Techniques et Financiers, sur l’ensemble du territoire national.
FINALITE DU PROJET
Produire des statistiques et des données d’aide à la décision, pour l’évaluation de l’opportunité d’une prise en compte de l’éducation environnementale dans les curricula de formation du post primaire et du secondaire, d’ici à 2025.
La concrétisation de cette vision sera le fruit des efforts conjugués des partenaires de l’éducation et des Clubs Ecologiques en particulier, dont la mission principale est de mettre en œuvre le paquet- type d’activités portant sur des thématiques visant l’écologisation des élèves : déchets ; Energie ; Biodiversité ; Gestion de l’eau
OBJECTIF GENERAL
Susciter un éveil et une prise de conscience précoce chez les jeunes, notamment en milieu scolaire, sur leur responsabilité présente et future, dans la préservation et la gestion des ressources naturelles pour un développement durable.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Plusieurs objectifs intermédiaires sont à réaliser pour l’atteinte de l’objectif général tel que
mentionné précédemment. Il s’agit de :
- Redynamiser et/ou mettre en place un Club Ecologique dans chaque établissement secondaire et du post – primaire retenu pour la phase pilote, puis reproduire ultérieurement le processus sur l’ensemble du territoire national ;
- Organiser les Clubs Ecologiques dans les coordinations suivant le niveau communal, provincial et régional ;
- Mettre en œuvre avec le concours des Clubs Ecologiques, un paquet-type d’activités de sensibilisation, d’information et de formation dans les établissements retenus ;
- Développer en direction des entreprises publiques et privées ou toute personne ressource de la commune, des actions de plaidoyers pour le parrainage des Clubs Ecologiques ;
- Définir et adopter une charte scolaire pour un engagement envers l’environnement ;
- Elaborer les textes fondamentaux d’organisation et de fonctionnement des Clubs Ecologiques (statuts et un règlement intérieur) ;
- Devenir partenaire de l’administration locale, notamment les mairies pour des actions régulières de salubrité dans le secteur ou l’arrondissement, voire la ville qui abrite les établissements.